Encore des bateaux...
Mercredi 27 juin
Avant notre visite principale au Musée Vasa, et en attendant l'heure de la visite et du film sur le renflouage en français, nous sommes montés à bord de deux bateaux-musées en accès libre, ancrés juste derrière le musée Vasa.
Le Finngrundet, bateau phare
Nous avons appris que ces bateaux ont commencé à être construits au milieu du 19ème siècle, et ont progressivement été remplacés dans les années 60 par des phares sur support fixe entièrement automatiques et non gardés.
Ils étaient peints en rouge avec grosses lettres blanches sur leurs flancs selon les normes internationales.
Ils signalaient les dangers des fonds aux marins, au moyen de leurs lanternes, d'une cloche et d'un petit canon. Et dans les années 30, ils avaient en plus des avertisseurs de brume qui envoyaient des signaux sous-marins.
Dans les années 40, ils avaient la radio et pouvaient communiquer avec les autres navires et avec la terre, car avant c'était un bateau pilote qui venait ravitailler les 8 hommes d'équipage tous les 15 jours.
Avant cette visite, je ne savais même pas qu'il existait ce type de phare mobile. Maintenant, ça va beaucoup mieux...
Le Sankt Erik, brise-glace
... mais si, je savais qu'il existait des brise-glaces !
Pendant les hivers rigoureux, et jusqu'en 1927 où la ville de Stockholm a acquis son propre bateau, le Sankt Erik était prêté à la ville pour ouvrir des chenaux dans l'archipel de Suède et assister la navigation.
Avant notre visite principale au Musée Vasa, et en attendant l'heure de la visite et du film sur le renflouage en français, nous sommes montés à bord de deux bateaux-musées en accès libre, ancrés juste derrière le musée Vasa.
Le Finngrundet, bateau phare
Mis en service en 1903, ce bateau a servi dans le golfe de Botnie (entre Suède et Finlande) jusqu'en 1969 |
Nous avons appris que ces bateaux ont commencé à être construits au milieu du 19ème siècle, et ont progressivement été remplacés dans les années 60 par des phares sur support fixe entièrement automatiques et non gardés.
Ils étaient peints en rouge avec grosses lettres blanches sur leurs flancs selon les normes internationales.
Ils signalaient les dangers des fonds aux marins, au moyen de leurs lanternes, d'une cloche et d'un petit canon. Et dans les années 30, ils avaient en plus des avertisseurs de brume qui envoyaient des signaux sous-marins.
Blagues faciles interdites... sous peine de censure ! 😀 |
Dans les années 40, ils avaient la radio et pouvaient communiquer avec les autres navires et avec la terre, car avant c'était un bateau pilote qui venait ravitailler les 8 hommes d'équipage tous les 15 jours.
Avant cette visite, je ne savais même pas qu'il existait ce type de phare mobile. Maintenant, ça va beaucoup mieux...
Le Sankt Erik, brise-glace
... mais si, je savais qu'il existait des brise-glaces !
Pendant les hivers rigoureux, et jusqu'en 1927 où la ville de Stockholm a acquis son propre bateau, le Sankt Erik était prêté à la ville pour ouvrir des chenaux dans l'archipel de Suède et assister la navigation.
Premier brise-glace de haute mer suédois, ce bateau a travaillé de 1915 à 1977 |
La forme incurvée de l’étrave était conçue pour monter sur la
glace et l’écraser par son poids et sa puissance. A l’avant, une hélice brasse
l’eau et la glace de telle manière qu’elles s’écoulent le long de la coque. Et
bien d’autres trucs encore qui facilitent l’avancée et l’élargissement du
chenal. Il pouvait aussi remorquer des navires par l’arrière.
Le poste de pilotage n'a été équipé de vitres qu'en 1958 lors de sa rénovation ! Avant cela, les officiers se gelaient sur leur passerelle...
Mais le plus impressionnant sur ce bateau est qu’on accède librement
à tous les étages des énormes machineries en sous-sol. Grandiose… pour un
mécanicien ! Moi je lisais mes petits panneaux d’explication en anglais et
tentait de comprendre ce que je pouvais, pendant qu’Alain qui ne lisait rien du
tout m’expliquait du haut en bas comment ça fonctionnait (pas sûr que je
retienne tout…).
Pour résumer pour les amateurs (je sais qu’il y en a…), il y
a 2 machines à vapeur à trois cylindres, avec des puissances de 2800 à 1200 CV.
Et des tuyaux partout ! C’est beau, quand même,
toute cette machinerie (si si, je le pense vraiment…)
(j'espère que la photo est dans le bon sens...) |
Et il fallait 30 hommes pour faire fonctionner tout ça.
Je vous présente le villebrequin et la bielle... (bon d'accord on m'a soufflé...) |
Une belle bête...
A plus dans le bus, comme disent les gosses...
Donc - mais tu nous tends la perche - la bielle et la bête ...
RépondreSupprimerComme j'ai compris que tu te passionnais pour la machinerie des navires, je te prêterai (si vous rentrez un jour) "le réducteur de vitesse", BD de Blain qui se déroule dans les entrailles de notre vaillante Marine Nationale.
L
Ha ha ha !
SupprimerOk pour la BD... si on rentre bien sûr !