Johanna Museet, la belle brocante
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a long way from home🎵 : 11061 km
Nous sommes allĂ©s voir un petit musĂ©e privĂ©, le Johanna Museet, non loin d’Ystad. Le Routard indiquait qu’il exposait de vieilles voitures et motos anciennes, une bonne façon pour nous de terminer tranquillement notre pĂ©riple en Suède.
Mais dès qu’on est entrĂ©s, on s’est retrouvĂ©s dans la caverne d’Ali Baba !
Il y avait bien quelques voitures et motos anciennes, mais noyĂ©es au milieu d’un
incroyable enchevĂŞtrement d’objets, meubles et appareils anciens, liĂ©s Ă la vie
quotidienne de la fin du 19ème et début 20ème siècles.
Le fondateur, Manfred Almkvist (1911-1996),garagiste et bricoleur originaire
du village voisin de Sandäkra, a commencé par acquérir et restaurer en 1952 une Ford
importĂ©e des USA en 1914, qu’il a baptisĂ©e Johanna, d’oĂą le nom du musĂ©e.
Et il
a commencĂ© Ă rassembler des centaines d’objets, qu’il ne s’est pas simplement contentĂ©
d’accumuler, mais qu'il a tous restaurĂ©s et remis en Ă©tat de fonctionnement.
Et beaucoup de ces voitures, motos et machines diverses ont tourné dans des films,
notamment un ancien distributeur de friandises.
On rentre d’abord dans une ancienne Ă©picerie, avec un splendide meuble comptoir d’une dizaine de mètres de
long, garni d'une multitude de petits tiroirs, rempli d'une quantités de boîtes de denrées des années 50, des balances
jamais vues ailleurs, des caisses Ă peine enregistreuses, etc… et dans un coin
une grosse machine Ă torrĂ©fier le cafĂ©, en Ă©tat de marche. Et j’en oublie… Tous ces Ă©lĂ©ments proviennent de deux boutiques des environs. (Ă©videmment j'ai oubliĂ© de prendre des photos de ce coin lĂ ...).
On passe Ă la cuisine avec cette imposante cuisinière rĂ©cupĂ©rĂ©e d’un
hĂ´tel voisin.
Et les aveyronnais auront bien sûr remarqué au sol le
tourniquet pour faire les gâteaux à la broche, et il y en avait 4 ou 5 autres
ailleurs…
Un peu plus loin, des horloges...
... avant d'entrer au café du village : des flippers des années 50, notamment un avec un beau décor Casanova (pas sur la photo)...
... avant d'entrer au café du village : des flippers des années 50, notamment un avec un beau décor Casanova (pas sur la photo)...
En grossissant la photo, remarquez la 2nde machine en partant de la droite "giant panorama" qui n'a rien d'un flipper et propose de beaux panoramas... |
...et une sĂ©rie d’autres datant
de début 1900 plutôt rares, avec un cadre en bois.
On continue dans les jeux de bar, avec un meuble courses de chevaux : comment l’appeler autrement, car je n’en ai jamais vu de pareil : Bengt, le fils du fondateur l’a fait fonctionner, en expliquant qu’il fallait parier sur un numĂ©ro mais je n’ai pas trop compris lequel gagnait…
On continue dans les jeux de bar, avec un meuble courses de chevaux : comment l’appeler autrement, car je n’en ai jamais vu de pareil : Bengt, le fils du fondateur l’a fait fonctionner, en expliquant qu’il fallait parier sur un numĂ©ro mais je n’ai pas trop compris lequel gagnait…
Beaucoup d’autres jouets individuels de toutes sortes, et on part chez
le photographe avec la reconstitution d’un studio de photo avec sa multitude de
vieux appareils de tous âges. Au milieu, on reconnait les anciens flashes qu’on
clipsait sur les Instamatics, carrés avec 4 flashes qui coûtait cher à nos
tirelires… Et le fiston nous montre deux petites photos au mur : la
première en noir et blanc, qui a mis 8 heures à être développée, mais on ne
reconnaĂ®t pas grand-chose dessus, et la seconde d’un paysage en couleurs fades.
On traverse et on entre chez le coiffeur version années 50 (je ne sais pas
si la machine Ă bigoudis fonctionnait…)
...avec les fauteuils qui l'ont précédé...
Les motos anciennes sont très belles également, et superbement restaurées.
InĂ©vitablement, on entre au garage, Ă©quipĂ© d’un système de courroies
(courant dans tous les ateliers d'autrefois me souffle mon expert...) pour entraîner les moteurs des
machines.
Et le clou du musĂ©e, si l’on peut dire, ce sont les orchestres de
musique, dont le plus impressionnant est celui-ci, avec tous les instruments
qui fonctionnent tous seuls, dont un piano :
Le fondateur l’a trouvĂ© en 1965 dans un grenier, en pièces dĂ©tachĂ©es Ă©parpillĂ©es. Il lui a fallu 4 hivers pour le remonter entièrement, crĂ©er
lui-mĂŞme les pièces manquantes (sans les plans), et il fonctionne toujours aujourd’hui,
présenté avec fierté par Bengt.
Un autre orchestre, très décoratif :
Le concert s’est poursuivi avec un petit orchestre de rue, comme on en
voit encore rarement, donné au musée par un homme malade du cœur qui ne
pouvait plus l’utiliser :
Également, dans le dĂ©sordre, une loge et quelques rangĂ©es de l’ancien théâtre
de Malmö, de très beaux anciens vélos, des intérieurs de maisons, des vêtements,
téléphones...
...pompes Ă essence...
...machines Ă sous et Jude box, etc…
...pompes Ă essence...
...machines Ă sous et Jude box, etc…
Autant dire qu’on ne s’est pas ennuyĂ©s, surtout que malgrĂ© leur nombre, tout Ă©tait regroupĂ© par thème et bien prĂ©sentĂ©. A condition bien sĂ»r d’aimer les brocantes, comme c’est notre cas...
les Suédois font des gâteaux à la broche !!!??? En plus de l'estofinado, ça fait plein de points communs !
RépondreSupprimerC'est la caverne d Ali Baba et en super état ce qui est très rare. Que de belles choses.
RépondreSupprimerCombien de jour vous a-t-il fallu pour visiter le musée ?
RĂ©pondreSupprimerJe trouve qu'Alain a un air de ressemblance avec le fondateur : ses grands-parents ne s’appelaient-t-ils pas DidĂĽcäa ?